• Les Baléares- juillet 2019

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    Les Baléares

    Par Sabine

    MINORQUE                    

    René avait terminé son dernier post, juste avant la traversée Sardaigne–Minorque, par ces mots : « Que todo vaya bien » et bien « todo ne fue pas bien ». J’ai connu mon premier vrai mal de mer ! Il faut dire que nous avons pointé le bout de l’étrave derrière le capo Cassia par temps maussade et froid, que nous avons été surpris par une énorme houle et que je venais de passer une très mauvaise nuit. Quand j’ai réalisé que j’avais déjà accumulé 3 des fameux « f », le froid, la frousse et la fatigue, les deux autres m’ont très vite abandonnés (la faim et la soif) pour me laisser choir comme une vieille chaussette sur la banquette du cockpit.

    nav de Sardaigne à Minorque

     

    Après une traversée musclée mais heureusement très rapide, nous sommes arrivés à Minorque avec des déferlantes à la poupe dans le mouillage de cala Teulera, à l’entrée de la baie de Mahon. Parfait pour récupérer et laisser passer le coup de mauvais temps (eh oui, encore un !) dans cette cala, entourée de tous côtés, par les vestiges de la forteresse Isabelle II. Dès que nous avons repris un peu nos esprits, nous partons pour la visite de ladite forteresse sur la péninsule de la Mola. L’entrée est à 10 petites minutes de marche du mouillage. 8 euros d’entrée pour une magnifique balade d’une heure trente, entre les murs bien conservés, dans les galeries souterraines, sur les remparts avec des vues à couper le souffle, cela en vaut la peine !

    Les Baléares
    le mouillage de Cala Teulera

    Les Baléares

    vue du fort Isabelle II

    Le temps se remet au beau, nous pouvons reprendre la route des découvertes en remontant la très longue baie de Mahon ou Maô et optons pour la formule « ponton flottant », la moins chère, juste en face de la ville. Ces petits îlots flottants, auxquels peuvent être amarrés 15 à 20 bateaux, créent une certaine convivialité, une ambiance « place de village ». Tant et si bien que nous sympathisons avec les occupants de deux bateaux français dont Didier qui vient de talonner méchamment sur un récif immergé alors qu’il connaît parfaitement les lieux. Petite piqûre de rappel, ne pas oublier de zoomer suffisamment la carte électronique, le coin est mal pavé !

    Un petit coup d’annexe, qu’on laisse à un ponton dédié à cet effet, et nous voilà partis pour gravir les marches qui mènent à la vieille ville de Mahon. Tout de suite nous apprécions le côté paisible de la ville. Ici, pas de frénésie d’activités et d’animations, on prend le temps de flâner dans les belles ruelles, d’admirer le Duomo, de passer au marché aux poissons, d’acheter le fameux gin Xoriguer et de goûter une des nombreuses pâtisseries typiques, bien grasse et bien sucrée, hummmm !
    Ca nous plaît tout ça !

    Les Baléares

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    Le saviez-vous ?

    Plusieurs légendes attribuent la sauce mayonnaise (mahonesa en castillan), à la ville de Mahon. La plus farfelue d’entre elles raconte qu’au Moyen-âge, lors du siège de la ville, un boulet de canon aurait fracassé une table, sur laquelle étaient disposés de l'huile, du vinaigre et des œufs, provoquant ainsi le célèbre mélange. Plus sérieusement, son origine remonterait à l’époque de l’invasion française de l’île en 1756, quand le Duc de Richelieu est entré dans une auberge pour demander à manger. Comme il n’y avait pas grand-chose, le propriétaire lui a présenté des restes de viande accompagnés de cette sauce. Le Duc l’a trouvée si bonne que son cuisinier a importé la recette en France, et l’a fait connaître sous le nom de mahonnaise, en l’honneur de la ville de Mahón. Il est vrai qu’on ne parle de cette sauce dans aucun livre ni traité de cuisine français avant la conquête de Minorque.

    Sur les bons conseils de notre nouvel ami, nous entamons la découverte de Minorque par le Nord avec un magnifique mouillage dans le parc naturel d’Albufera de Es Grau. Grâce à ce parc, l’île de Minorque est reconnue comme réserve de la biosphère par l’Unesco depuis 1993.
    Je vous plante le décor : deux baies parfaites séparées par l’île de Es Colum, de part et d’autre un dégradé de bleus les plus improbables, de petites baies serties dans la roche ou une grande plage de sable doré, une colonie impressionnante d’oiseaux marins et pour couronner le tout, un petit village de pêcheur tout blanc et adorable avec 3 tavernes.

    Ca va, on veut bien mouiller là !

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    A environ 1 km du village sur la droite, nous trouvons les sentiers de randonnées qui nous mènent dans la zone humide. Cette réserve concentre une avifaune d'environ 8000 oiseaux en hiver et 2000 en été. La meilleure façon d'explorer le parc est de suivre l'une des trois routes de randonnée, ou les trois . Tout est parfaitement balisé et entretenu, la balade nous mène dans un paysage grandiose, complètement dépaysant et très reposant.

    Les Baléares

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    Les yeux pleins de couleurs bleues, nous continuons notre route à l’est de l’île pour nous faufiler dans l’étroit chenal de cala Addaya.

    Les Baléares

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    Après le gymkhana entre les hauts fonds nous entrons dans une sorte de fjord étroit entouré de végétation et nous nous remplissons les yeux de toute la gamme des verts cette fois-ci. La protection est totale, nous dormons comme des loirs et partons dès le lendemain à la découverte des lieux : un petit port, sa cantine, son petit shipchandler, une zone de villégiature avec tout en haut un petit supermarché et surtout un des points de départ du Camí de Cavalls, ce sentier ancestral qui fait le tour de l’île de Minorque sur une longueur de 186 km. Il fait partie, sous la désignation GR 223, du réseau espagnol de sentiers de grande randonnée et permet d’atteindre certaines des plages de Minorque les plus difficilement accessibles. Nous poussons quelques portiques typiques du sentier pour une balade vers le fond de la cala. Le temps est calme et les vues tellement belle que René ressort le drone, le bien nommé « Ella » (qui signifie « reviens » en grec).

    Cala Addaia en drone

     

    Etape suivante, la baie de Fornells au nord de l’île. Elle est tout simplement immense et assez fréquentée. La petite cité bâtie à l’entrée de la rade a conservé une part d’authenticité et s'est spécialisée dans la pêche à la langouste. Fornells en a tiré une spécialité culinaire : la caldereta. Mais vu le prix du plat (entre 70 et 80 euros) nous ferons l’impasse sur la spécialité du coin. Un petit tour jusqu’à la Torre de Fornells pour profiter des vues et nous voilà repartis pour l’ouest de l’île en longeant toute la côte nord et ses côtes abruptes, découpées et dénudées.

     

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    l'immense baie de Fornells

    Nous sommes le 21 juin et nous avons appris que le 23-24 juin ont lieu les fêtes de Sant Joan à Cuitadella la 2e ville de l’île. La Saint Jean, comme partout se fête avec des feux de joie mais ici à Cuitadella, c’est bien plus que cela. Le cheval, et plus particulièrement le cheval minorquin, est mis  à l’honneur. Allez, hop, puisqu’on fait la tournée des fêtes depuis notre départ, pourquoi pas celle de Cuitadella ? Il y aura beaucoup de monde ? Peu importe ! On essaie de trouver une place pour Momo dans un mouillage à quelques miles de la ville, dans l’étroite cala de Santandrea. On mouille avec amarres à terre. Notre manœuvre, bien rodée depuis la Grèce et la Turquie, fait sensation ! Un petit tour à terre nous permet de repérer l’arrêt de bus, le petit supermarché et de débusquer la meilleure offre resto du coin : buffet froid et chaud de spécialités locales, boissons comprises, pour 18 euros à l’hôtel Cales de Ponent avec nos amis Daniel et Martine du bateau . Pas mal du tout !

    Les Baléares
    Cala Santandria


    Le lendemain nous partons découvrir la ville avant les festivités. Ciutadella est l’ancienne capitale de l’île, elle a conservé ses ruelles étroites typiques, ces belles demeures, de belles places entourées de palmiers, le tout rappelant le passé arabisant de Minorque. Nous craquons pour son marché aux poissons entouré de halles et de bistroquets où il fait bon s’attabler pour une pause déjeuner et même se faire cuisiner le poisson fraîchement acheté. Nous y rencontrons un couple de français, Antoine et Clotilde, installé là depuis quelques années dans une « finca » dédiée à l’agriculture bio. Ils nous renseignent sur le programme des festivités et nous proposent de nous ramener au bateau avec toutes nos courses,… en voiture électrique, of course !  Le soir même, ils viennent nous rechercher. Nous ne pouvons manquer cette soirée de grande ambiance qui marque le lancement de la fête. Il y a vraiment beaucoup de monde dans les ruelles couvertes de sable. Des groupes de musique rock, traditionnelle, fanfares et batucadas se produisent à chaque coin de rue. Les bars sont pleins, les habitants ont ouvert leur porte pour installer leur table en  pleine rue. Ils offrent à boire et à manger. Nos guides nous font connaître la boisson locale : la « pommada », 1/3 de gin, 2/3 de citronnade, ou peut-être bien l’inverse ! Nous sommes pris dans l’ambiance et devons freiner sur la « pommada » car elle commence à taper sur la « cabesa » ! Stooop, nous rentrons en taxi sans attendre la fin de la fiesta car nous voulons quand même assister au défilé de chevaux du lendemain.

    Les Baléares

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    la fête de la Sant Joan en video

    Toute la ville s’est parée des couleurs de Minorque : drapeau bordeaux avec une croix semblable à la croix de Malte. L’ambiance n’a pas faibli depuis hier soir, chacun cherche l’endroit où se rassembleront les cavaliers. Ils vont, paraît-il, arriver de tous les coins de la ville, galoperont dans les ruelles ensablées, se cabreront sous les « hola » de la foule et entreront même dans les maisons ! Nous cherchons aussi, et sommes sur le  point  d’abandonner quand nous entendons le tambourin et le pipeau du rassembleur monté sur un âne. Les cavaliers arrivent de partout, ils ont fière allure sur leurs chevaux minorquins. Ce sont des purs sangs généralement noirs, au port de tête fier, aux longues jambes gracieuses et à la croupe étroite, magnifiques ! Ils entament leur tournée de la ville et enchaînent une incroyable série de cabrades au milieu de la foule et des cris d’encouragement. Les fourgons de la croix rouge ne sont jamais loin ! Pour nous la fête s’arrêtera là, nous sommes crevés et partons nous reposer dans une cala toute minérale, cala Amarador. Minorque restera parmi les bons souvenirs de cette navigation vers l’ouest. Nous la considérions comme une escale sur notre route et elle s’est transformée en coup de cœur parsemé de belles rencontres.

    Les Baléares

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    MAJORQUE

     Allez, on enchaîne avec la seconde île des Baléares ! Au vu de la météo, on l’abordera par l’Ouest. Premier mouillage dans la cala de Sa Calobra. C’est une baie réputée pour ses falaises impressionnantes qui se terminent en canyon. L’arrivée est effectivement spectaculaire. En ce début de soirée, les bateaux touristes ont quitté la baie mais il reste beaucoup de voiliers au mouillage. Nous nous trouvons une petite place à l’écart et portons une amarre sur un rocher. Nous commençons à connaître le scénario : la nuit, le vent tombe, le bateau se met en travers de la baie dans laquelle la houle continue à entrer ; résultat : Momo se met en mode pendule..
    Ici, malgré notre tactique nous passons quand même une nuit d’enfer et expérimentons le vicieux « tangué-roulé », qui s’avère tout aussi inconfortable. Bref, nous quittons ce premier mouillage majorquin dès l’aube sans même explorer le canyon pour nous mettre en quête d’une baie mieux abritée de la houle.

    Les Baléares
    Cala sa Calobra

    Nous portons notre dévolu sur Puerto Soller. Là aussi, il y a énormément de bateaux au port, sur bouées et au mouillage. Nous posons l’ancre dans du bon sable par 8-10 m, la nuit devrait être plus tranquille. Un petit coup d’annexe vers le bout du quai et nous trouvons dans cette petite station balnéaire, un supermarché, une boucherie, une poissonnerie, une laverie et un salon de coiffure. Nous nous laissons même tenter par le train d’époque qui fait la liaison entre Puerto Soller et la ville de Soller plus montagnarde. Ici ce sont les randonnées qui sont à l’honneur. Il y en a pour tous les goûts. Nous optons pour une rando pas trop difficile par ces grandes chaleurs. Un bus nous mène à Fornalutx, petit village niché encore plus haut dans la montagne. Le décor est superbe, la végétation exubérante, la place du village authentique et sympathique. On souffle, on retrouve un peu de quiétude après le brouhaha de la côte.  Le balisage est impeccable et nous mène par des chemins de montagne vers Biniaraix. L’intérieur de Majorque nous semble bien plus intéressant que sa côte surpeuplée en ce début juillet.

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    Puerto Soller

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    en train vers Soller

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    Superbes villages de montagne

    Les Baléares Les Baléares

    Colonia San Jordi

    Au Sud de l’île nous ferons l’impasse sur Palma et ferons une halte devant les longues plages de sable de Colonia San Jordi, station balnéaire sans intérêt aucun. Pendant la journée nous sommes entourés d’une multitude d’embarcations qui viennent parfois mouiller à quelques mètres du bateau, ce n’est qu’aux environs de 20h que nous retrouvons une certaine intimité. Tous nos espoirs de trouver un certain intérêt à Majorque sont tournés vers la  réservation de 2 nuits sur bouées au parc national de Cabrera. Enfin un beau mouillage, bien abrité, quasiment pas de constructions,  jet-skis interdits, limitation de vitesse, respect de la quiétude du lieu. On se détend, on respire. s. Il y a plusieurs petites balades vers la forteresse, le musée ou le phare et vers 18h les gardes organisent des randonnées guidées et gratuites. Sous l’eau, nous avons fait le plus beau snorkeling de Méditerranée : champs de posidonies, éponges, étoiles de mer, multitude de poissons de taille conséquente, dont une belle rascasse toute noire, le tout dans une eau translucide. Magique ! Comme quoi, dans une zone protégée pendant quelques années la nature reprend vite ses droits.
    Nous nous sommes même accordés une après-midi plage/lecture à l’ombre des pins. Cette fois, nous n’avons pas été gênés par l’affluence touristique mais bien par la grande concentration de petits lézards endémiques tout noirs, très invasifs mais néanmoins sympathiques.

    Les Baléares

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    Invasifs les lézards...

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    Cabrera, certainement le plus beau fleuron de Majorque !

     

    IBIZA

    Nous nous attendions au pire sur Ibiza, déjà échaudés par la concentration nautique de nos escales majorquaines. Notre première escale est Portinax au nord-ouest d’Ibiza. La baie a probablement été belle jadis. Elle est maintenant saturée de corps-morts, d’embarcations de toutes sortes et à terre c’est encore pire : hôtels en tous genres, boutiques à touristes, échoppes etc…
    Même débarquer en annexe est difficile puisque tout a été squatté par les professionnels du tourisme. Il est tôt, nous amarrons l’annexe au ponton d’un hôtel pour faire quelques courses suite à notre pléthore de mouillages « sauvages » précédents.
    Suite à mon aversion profonde pour l’endroit, le tout est emballé en moins d’une heure et nous levons l’ancre pour trouver une cala plus paisible, pensons-nous.
    Effectivement, la cala Benirras est belle et calme avec juste une plage au fond. Puis vers midi, le nombre de bateaux augmente considérablement dans cette petite cala.
    Flûte alors. Nous sommes en contact avec l’équipage de Milaresol, des amis d’amis que nous aimerions bien rencontrer. Nous levons l’ancre pour aller les rejoindre au sud d’Ibiza à la cala Codola en faisant de la voile aux Baléares, le fait est assez rare que pour être souligné.
    Une fois de plus, nous sommes mouillés l’étrave face au large !
    Ce doit être une spécialité des Baléares…imaginez, vous êtes dans une belle baie protégée du Nord et votre bateau fait face à la houle du Sud…heureusement qu’il y a peu ou pas de vent.
    Nous mettons donc une ancre arrière car souvent, la nuit, le vent tombe complètement, les bateaux se mettent en travers et commencent à rouler bord sur bord. Très, très inconfortable.
    La météo annonce pour les prochains jours un temps très perturbé avec orages, vent fort de toutes les directions et ciel plombé. Bof, bof, bof.
    Nous avons plus que notre compte de Majorque et d’Ibiza. Grâce à l’intervention de notre ami belge Daniel Moineau, « socios » (membre) depuis très longtemps au club nautique d’Altea, on nous promet une place sur la côte espagnole. Allez, c’est parti pour 64 nm tout au moteur car c’est la pétole totale.
    A peine 20 nm plus tard, le bateau stoppe complètement dans un bruit inquiétant. Je saute sur la commande moteur et met au point mort. Oh non, un immense filet de pêche ondule à l’arrière du bateau…Je m’équipe MPT (masque-palme-tuba) pour y jeter un coup d’œil pendant que Sabine tente d’appeler par VHF, un voilier croisant aux environs pour une aide éventuelle.
    Le filet doit faire quinze mètres et il est enroulé dans l’hélice. Il va falloir sortir la bouteille et le détendeur. Muni d’un couteau et d’une paire de ciseaux, j’essaie vainement de couper…
    Au loin, le passage des gros ferries envoie une grosse houle par moments et il est bien dangereux pour moi d’être en-dessous du bateau. Ces vagues font sauter Idemo et ses 17 tonnes d’un bon mètre…
    Finalement, c’est en tournant en sens inverse que j’arriverai à libérer l’hélice et à remonter le filet sur Idemo. Nous n’allions tout de même pas le rejeter  à l’eau.
    Le délicat fumet qu’exhale le filet, malheureusement vide de tous poissons, va nous accompagner jusqu’à Altea où nous arrivons à 20H30 fourbus mais accueillis par notre ami et son épouse.

    Les Baléares

    Un beau cadeau...

     

    Ami navigateur : En général, les calas aux Baléares sont relativement ouvertes et laisse souvent entrer la houle. Comme personne ne pratique « l’ amarrage à la turque » avec amarres à terres, la place disponible est très réduite surtout en juillet-août. De toute mon expérience nautique, les Baléares sont le seul endroit où nous nous sommes retrouvés avec l’étrave face au large et non face à la crique…heureusement, le vent tombe souvent la nuit.
    En cas de coup de vent, voici quelques endroits que nous avons pratiqué, sûrs et bien protégés :
    MINORQUE
    -toute la baie de Mahon
    -Cala Addaia
    -Fornells
    -Ciutadella
    MAJORQUE :
    -Puerto Soller
     
    Pour le parc national de Cabrera qu’il ne faut pas manquer, il existe 2 solutions :
    Soit mouillage de jour avec autorisation de navigation (gratuit)
    Soit mouillage de nuit (payant). Maximum 2 jours.


    https://www.reservasparquesnacionales.es/real/parquesnac/usu/html/detalle-actividad-oapn.aspx?ii=7FRA&cen=26&act=1