Pays-Bas sept-oct 21

 

amarrage dans le minuscule port vzw de Gouda                                              Willemstad

 

Nous l'avons mérité.
Après une année 21 très mitigée au point de vue de la météo et du reste aussi d'ailleurs, le mois de septembre a été particulièrement beau et chaud. Nous en avons profité pour remonter doucement les Pays-Bas par l'intérieur en empruntant les mers intérieures et les innombrables canaux dont certains font partie de la "staande mast route", une navigation permettant aux voiliers de garder le mât du sud de la Hollande jusque tout à fait au nord. Pour nous, le trajet jusqu'au lieu d'hivernage de MOMO en Frise à Lemmer. Du point de vue de la navigation, cette année 21 aura été particulière puisqu'elle nous a vu quitter Soubise(lieu d'hivernage 20-21) fin mars pour des longues escales volontaires ou non : 1 mois à La Rochelle(confinement), 1 mois à Redon(travaux), 1 mois à Morlaix( personnel), quasi 1 mois à Nieuport(e.a covid) pour parvenir au nord des Pays-Bas en octobre. Malgré tout, nous aurons ajouté 1.200 nm(+- 2.200 km) au compteur d'IDEMO.

Amis navigateurs : vous trouverez des infos utiles en bas de page.

Sur les traces du temps passé

Nous venons de sortir de notre quarantaine covid, encore un peu « flappis » mais de nouveau bien motivés pour reprendre la route du nord vers les Pays-Bas.Et cette route nous fera forcément passer…. par notre passé !

Eh oui, c’est aux Pays-Bas que nous avons fait nos premières navigations et tiré nos premiers bords. Nous sommes  également partis des Pays-Bas avec Caredas, pour notre tour dans le monde, il y a de cela 22 ans !Autant dire que quasiment chacune de nos prochaines étapes réveillera un souvenir.

 Momo dans une écluse "pro"

La première d’entre elle sera Breskens. Une petite navigation de remise en jambes pour nous amener à l’entrée du  Westerschelde, pour manger nos premiers « kibbelings » (morceaux de cabillaud frits) et pour siroter une petite bière au soleil. Nous voilà prêts pour entamer la remontée des Pays-Bas par les voies d’eau intérieures et leurs innombrables écluses et ponts en tout genre. Pendant les 20 miles de navigation vers Hansweert nous côtoyons le rail des cargos et des pénichess de 100 ou 150 mètres de long, à destination et en provenance d’Anvers. Le trafic est incessant et nous avons intérêt à nous pousser pour laisser passer ces mastodontes lancés à 10 - 15 nœuds. Mon premier appel à la VHF pour contacter l’écluse de Hansweert ne s’avère pas très concluant. Je parle pourtant relativement bien le néerlandais mais ne comprend que vaguement les indications du centre de contrôle. Nous  déduisons que nous devons laisser passer les 3 péniches qui nous suivent et nous faufiler dans l’écluse  juste avant sa fermeture. La navigation commerciale est largement prioritaire sur la navigation de plaisance. Première écluse, premier stress : les défenses doivent être bien hautes pour protéger le bordé des murs râpeux, le capitaine doit manœuvrer rapidement mais suffisamment délicatement pour ne pas endommager le bateau et l’équipière doit être douée pour le lancer de l’amarre car déjà les sonneries de fermeture de l’écluse retentissent, et là il vaut mieux être amarré pour subir le courant et les remous engendrés par les grosses péniches ! Après une nuit au mouillage en face de Wemeldingen, nous faisons une halte à St Annaland sur l’Oosterschelde. Nous avions le souvenir d’un petit port très intime et nous trouvons une vaste marina toute moderne ! Heureusement le moulin est toujours en place...

Ce mois de septembre nous offre une sorte d’été indien et nous décidons d’en profiter quelques jours sur le Grevelingenmeer.

 

 Du bon temps sur les petites îles du Grevelingen meer avec nos amis Marc & Yvette

 baignade automnale                                               le pittoresque village de Brouwershaven

 Allez hop, encore une écluse, et nous nous amarrons sur la petite île de Mosselbank (Le banc des moules) en face de Bruinisse. Le Grevelingenmeer est une zone Natura 2000 protégée. Une colonie de phoques y vit paisiblement, des flamands roses y font escale et des chevaux semi-sauvages occupent quelques îles. Tout autour du Grevelingen et sur quelques îles sont aménagés des pontons accessibles moyennant un pass de 7 jours au prix modique de 12,5 euros. L’endroit idéal pour accueillir nos amis Yvette et Marc. Le temps est superbe : juste assez de vent pour faire de la voile entre différents pontons, juste assez de soleil pour un trip en annexe jusqu’au port authentique de Brouwershaven,  et pour faire découvrir les « Kibbelings » à nos copains du côté plage de la digue. Après leur départ, nous décidons de nous attarder encore quelques jours dans ce petit paradis naturel et nous nous amarrons au ponton du lieu-dit « dwars in de weg »,  que l’on pourrait traduire par « in the fucking middle ».

un ponton étroit et litigieux...

Le jour suivant notre choix se porte sur le port naturel de Bommenede, d’où nous pourrons partir en vélo sur les pistes cyclables de l’île de Schouwen-Duiveland. Nous arrivons le matin vers 10 h, l’heure à laquelle les bateaux qui ont passés la nuit se préparent à partir. Nous avons le choix entre plusieurs places sur différents pontons occupés chacun par au moins un bateau. Notre choix se porte sur une tête de ponton pour ne pas avoir de soucis de profondeur, en face d’un vieux voilier Amel battant pavillon néerlandais. Le propriétaire sort de son bateau pour prendre nos amarres sur ce ponton très étroit. Malgré ce geste de courtoisie, nous ressentons tout de même une certaine animosité. Le monsieur s’en va promener son chien et au retour il ne peut retenir sa mauvaise humeur :

 Traduction du dialogue musclé en néerlandais :

-        Mr mauvaise humeur : « Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi vous vous amarrez précisément à mon ponton, juste en face de mon bateau ! »

-        Sabine : « Parce qu’il y a une place libre à cet endroit où nous sommes certains de la profondeur. »

-        MMH : « Il y plein de places libres sur chaque ponton ! »

-        S : « Sur chaque ponton il y a au moins un bateau. Il serait utile de placer sur votre bateau un panneau d’interdiction d’amarrage à proximité ! »

-        MMH : Si ça ne vous plaît pas, allez naviguer en France ou en Belgique ! Soyez déjà bien contents de pouvoir naviguer aux Pays-Bas en cette période de Covid !

-        S : « Eh bien dis donc, pour une arrivée récente aux PB, quel accueil ! »

 Sur ce, il démarre son moteur et largue les amarres.

Tout ça pour ça, je bouillonne mais me dis qu’il y a décidemment des gens mal embouchés dans tous les pays. Soit il déteste les francophones, soit il a une trouille bleue du Covid, soit j’ai eu affaire à un aigri de première catégorie.

Qu’à cela ne tienne, nous débarquons nos petits vélos électriques et partons pour une longue « pédalade » de Brouwershaven à Zierikzee. En route nous faisons quelques achats de vêtements imperméables, chauds et respirant car nos placards débordent d’affaires d’été mais sont bien pauvres en molletonnés et nous pressentons que nous n’allons pas tarder à nous les geler !

Zierikzee
 

Le 20 septembre nous commençons gentiment à reprendre la route. Le capt René a fait ses devoirs de skipper en établissant un planning de navigation et en notant dans un cahier toutes les particularités des ponts et écluses que nous devrons passer. Le travail est ardu tant les heures d’ouvertures des écluses, les indications pour les plaisanciers, les canaux VHF à appeler, les hauteurs de ponts sont compliqués à répertorier. Petit aperçu :

Jour 1 : écluse de Bruinisse vers 8h30

Kramersluis + pont : VHF 22, pont pour la plaisance à 18.50 m, on ne passe pas ! Appeler pour passer écluse navigation commerciale

Volkeraksluizen qui ne s’ouvre pas entre 6h et 10h et entre 15h et 18h, appeler VHF 18 pour se signaler ensuite passer sur VHF 25 et 64 pour indications.

Willemstad, stadshaven : télephoner pour réserver, …etc

Nous arriverons à 14h40 aux Volkeraksluizen mais ne pourrons entrer dans la dernière écluse avant l’interruption de 15 à 18 h, elle est pleine, plus de place pour nous. Nous décidons d’aller nous amarrer au ponton d’attente de l’écluse destinée à la plaisance. Des places sont disponibles pour passer la nuit. C’est parfait, nous irons à Willemstad le lendemain matin, sans stress.

Willemstad est un bijou de village médiéval, blotti derrière ses fortifications en étoile à la Vauban,  sillonné de canaux bucoliques, dominé par un moulin habité et baigné dans la lumière orangée de l’automne qui arrive ! Bref, un régal pour les capteurs d’images que nous sommes.

Cette petite ville offre 2 possibilités d’escale, la marina « De batterij » et le port de la ville que nous choisissons car il se trouve au cœur de la vieille ville où nous flânons sans modération.

Encore un port minuscule pour le gros Momo

 Après quelques courses, et une lessive nous sommes prêts pour une autre journée à côtoyer les cargos, à passer le pont de chemin de fer et le pont de trafic routier de Dordrecht et d’Alblasserdam, l’écluse  et le pont d’Algera et ce toujours à des heures bien précises, avant d’entrer dans l’écluse Juliana, la plus terrible de toutes.
Elle a en effet la particularité d’être munie de chaque côté d’une poutre au niveau de l’eau qu’il est impossible de parer avec des défenses qui flottent ! Elle n’a que très peu de points d’amarrage ce qui m’oblige à faire l’acrobate pour passer l’amarre derrière une sorte de filin. Je rate le coche, le bateau part en travers poussé par les remous de la péniche qui se trouve devant nous. Les portes se ferment déjà, panique à bord ! Les remous de la péniche qui se maintient en continuant à faire tourner ses hélices à fond, plus les remous de l’éclusage, il faut vraiment s’amarrer à quelque chose si on ne veut pas valser de tous les côtés !! Nous ressortons de cette écluse épuisés. Finalement nous ferons halte à Gouda plutôt que de continuer à enchaîner encore les ponts et écluses. Nous nous faufilons dans le petit chenal « de kromme Gouwe » qui arrive aux quelques pontons de l’association nautique de Gouda avec tout juste 2 m de profondeur. Un monsieur assez âgé, bénévole pour l’association, nous indique une sorte de barge-ponton flottant et désaffecté. Nous avons du mal à trouver des points d’amarrages mais Momo est casé et bien abrité. L’endroit n’est pas luxueux mais l’accueil est convivial et l’association met à disposition des vélos (hollandais bien entendu) pour rejoindre le centre-ville. Nous nous émerveillons de nouveau du beau patrimoine conservé dans cette ville animée et en grands amateurs de fromage, nous allons bien évidemment faire le plein de fromages de Gouda aux arômes d’orties, de cumin, de poivre et craquons pour le traditionnel fromage de ferme mi-vieux. Ce que nous ne savions pas, c’est que les fameuses galettes fourrées au miel ou au sirop sont également la spécialité de Gouda. Entre authenticité et gourmandise, nous nous sommes de nouveau régalés au son du carillon de l’église de St Jean réputée pour ses vitraux !

 

 la belle ville de Gouda

3 jours à Gouda et il est temps de repartir pour remonter sur 35 nm (+- 60 km) la partie la plus difficile de la « staande masteroute ». Cette route passe par des obstacles importants, comme le pont de chemin de fer de Gouda, le pont à bascule de Schiphol et la traversée d’Amsterdan à faire obligatoirement de nuit. Imaginez-vous qu'il faut arrêter très temporairement la circulation d'une autoroute...Il va donc falloir bien calculer et être patients pour l’ouverture de ces 18 ponts de ce parcours et seulement 1 écluse…
Nous avons choisi d’effectuer cette partie un samedi ainsi il y aura moins de trafic commercial.

Toutes ces heures de moteur nous contraignent à faire le plein de diesel et nous passons justement devant une barge d’approvisionnement. Ce petit épisode nous confronte à un exemple de la disparition prochaine de l’argent liquide au profit de l’argent numérique. Soi-disant pour lutter contre l’argent en noir…Nous penchons plutôt pour la mise en place d’un système de contrôle.
Nous avons besoin de beaucoup de diesel car nous n’en n’avons pas pris depuis l’année dernière, soit +/- 350 l soit 570 euros. Nous nous préparons à payer par carte de crédit. L’employé nous signale qu’il n’accepte pas les cartes de crédit.
Par carte de débit alors ? Mince,… le solde est insuffisant. Que faire ?
Heureusement, nous avons toujours quelques billets à bord et René lui présente 3 billets de 200. Encore un problème !  Il me dit qu’il y a 5 euros de frais par billet !
C’est complètement fou mais que faire. S’engueuler avec l’employé qui ne fait qu’appliquer les ordres du patron qui lui est injoignable…Inutile.
Mis devant le fait accompli, nous ne pouvons qu’accepter de payer le prix fort pour notre plein.

 

un pont levant. Il y en a des tournants et des basculants aussi...

 

On pourrait penser à des panneaux routiers mais non...

 

On passe parfois très près des habitations

Nous reprenons notre « route des mâts debout ».

C’est absolument féérique de passer par ces canaux étroits et de contempler toutes ces jolies maisons au bord de l’eau, magnifiquement entretenues. Parfois, on voit même l’intérieur des maisons.
C’est très dépaysant mais épuisant. Nous sommes à présent 3 voiliers candidats au convoi nocturne pour l’entrée d’Amsterdam.
A 1H30 du matin, nous nous amarrons en plein centre d’Amsterdam, complètement lessivés.

Dodo en plein Amsterdam

Le lendemain, il nous reste à peine un dernier pont à passer avant de rejoindre la marina d’Amsterdam en coupant l’incessant et démentiel trafic de l’Ij, ce canal qui part de la capitale jusqu’à la mer du Nord.

Ni une ni 2, nous prenons le bateau bus gratuit et rapide pour rejoindre Central Station. Il fait beau et le centre d’Amsterdam grouille de vie et de vélos !
Si vous n’aimez pas le vélo, ne venez surtout pas ici.
Des vélos, il y en a des dizaines de milliers !
Parqués sur plusieurs étages !
Ici, la transition écologique a quelques longueurs d’avance. Mais vous pouvez aussi vous déplacer en barque tellement les canaux sont innombrables.
Il y a un monde fou mais nous ne ressentons pas le stress habituel engendré par les grandes villes. Il règne une certaine notion de liberté : l’herbe se consomme dans les coffee-shops, le sexe n’est pas tabou, les filles sont libres de leurs corps. Cette liberté atteint même malheureusement l’habillement et nous avons aperçu des gens qui étaient vraiment fringués n’importe comment…Les terrasses sont remplies, les ponts pittoresques sont fleuris, les hautes maisons anciennes de négoce sont admirables. Les amstellodamois occupent l’espace public, les parcs, les bords de quais…Tout cela contribue à une ambiance bien particulière.

les bateaux-bus

 Des centaines de milliers de vélos !

Le lendemain, notre objectif est de visiter le prestigieux « Rijksmuseum » et ses sublimes toiles qui mettent à l’honneur Rembrandt, Vermeer, Van Gogh et Van Bever…bon pour celui-là je plaisante évidemment.
2 jours de visite, vous allez me dire que ce n’est pas suffisant sauf si je vous dis que nous avons parcouru 25 km à pied…

 

 La statue de Rembrandt, l'amstellodamois le plus célèbre probablement

Le Rijksmuseum(musée royal), une visite à ne pas manquer

 
Vermeer "la laitière"                                                    Van Gogh "autoportrait"

Nous sommes le 28 septembre déjà et du mauvais temps est annoncé. Oranjesluis est un grand complexe d’écluses qui permet de rejoindre le Markermeer et l’Ijselmeer.
Cette immense mer intérieure  a été créée en 1932 quand l'ancien Zuiderzee, est devenu un lac d'eau douce avec la construction de l'Afsluitdijk (littéralement « digue de fermeture »). D’une superficie de 1.800 km2 soit 4 ou 5 fois Malte ou Andorre, sa profondeur moyenne n’est que de 5 mètres ! C’est le pays des « platte booten », ces magnifiques bateaux à fond plat avec leurs dérives latérales en bois vernis et leur fronton sculpté.
Tout autour de l’Ijselmeer, vous trouverez des villages vraiment typiques comme Monnickendam, Marken, Volendam et la ville du fromage d’Edam, ainsi que les villes de Hoorn, Enkhuizen et la ville française hanséatique de Stavoren au passé glorieux.
Nous choisissons Enkhuizen dont on nous a dit le plus grand bien. Malheureusement ici en Frise, il n’y a plus de catways, ce sont des « box » avec des piliers en bois.
Il est de notoriété publique que ces poteaux constituent  un vrai cauchemar pour le skipper dès qu’il y a un peu de vent.
D’ailleurs, notre 1^ère tentative à la marina Compagnieshaven s’est révélée impossible puisqu’ils ont voulu nous faire entrer dans un box de 4,50 m alors que Idemo fait 4,40 m de large. Ensuite, ils nous indiquent une place au ponton W, autant dire à des centaines de mètres des commodités. Nous déclinons l’offre et allons au Buyshaven près du centre-ville où l’on nous attribue une belle place bien protégée dans un bel environnement.
Cela tombe bien car nous allons connaître une succession de dépressions qui vont amener beaucoup de vent et énormément de pluie. Il pleut tellement que nous nous apercevons que certains hublots ne sont plus étanches. Nous allons profiter des rares accalmies pour y remédier et aussi nous promener dans cette jolie ville perchés sur de beaux vélos hollandais mis à disposition par la marina.
Un vrai coup de cœur !

Enkhuizen

 les fameux "platte booten"

Nous y restons 8 jours et lorsque le temps se calme enfin, nous sentons qu’il est temps de rejoindre notre lieu d’hivernage, enfin celui de Momo.
Lemmer est une autre petite ville charmante, plus touristique aussi. C’est là que se trouve le chantier « Maronier » où nous allons sortir le bateau de l’eau.

Lemmer

 

au menu de toutes les cartes des "eetcafés", un uitsmijter

Ouvert à la demande. L'éclusier tend la perche pour quelques sous... 

Comme chaque année, c’est la période que nous aimons le moins même si nous avons déjà pris de l’avance à Enkhuizen. Mais nous avons de la chance, le temps est calme et ensoleillé pour plusieurs jours et nous permet de rincer, dégréer et plier les 3 voiles, d’enlever et de plier les tauds, la capote et le bimini, les bouts et les écoutes, de s’occuper de l’annexe et de la maintenance du moteur principal, du groupe électrogène, du dessalinisateur et du moteur hors-bord. J'en passe et des meilleures...Et ce coup-ci, d'autres travaux se rajoutent au programme puisque nous allons devoir purger et remplir d’antigel tous les circuits d’eau comestibles et non comestible des moteurs! Un véritable casse-tête sur un bateau aussi compliqué que le nôtre qui ne compte pas moins de 6 pompes et un dédale de tuyauteries.
En ce 14 octobre, se termine donc notre saison en dents de scie de l’année 2021. Nous prenons 1 bus et 3 trains pour rejoindre « notre lieu d’hivernage » à nous ,au Luxembourg.
Ce qui se fait sans le moindre retard grâce à l’efficacité et l’organisation légendaire des hollandais ou neerlandais ou encore bataves. Nous apprécions leur compétence, leur organisation, leur propreté. Un peu moins le contact un peu froid et rude. Pour eux, pas de superflu, il faut aller à l'essentiel !

 

 

 Pour les navigateurs et ceux qui veulent emprunter la staandemasteroute :

Il y a moyen de rejoindre Amsterdam depuis la Zeelande en 24 H mais c'est un peu pénible. Si c'est le cas, et c'est dommage vu les escales possibles(Gouda, Harlem et des lacs intérieurs), le mieux est de le faire en convoi. Pour cela, il vaut mieux partir un samedi ou encore mieux un dimanche. On appelle cela le "blauwe golf", c-à-d que les ponts s'ouvrent + facilement et qu'il y a moins d'attentes. 

Références des aides à la navigation aux Pays-Bas   https://www.varendoejesamen.nl/storage/app/media/downloads/FR_naviguer-ensemble.pdf

Règlement de la navigation intérieure aux Pays-Bas ainsi que tous les renseigneme^{nts pratiques sur la Staande} Mast Route, éditée tous les deux ans par l’ANWB (le Touring club des Pays-Bas), ainsi que les cartes nautiques et les almanachs les plus récents, traduits en français.

https://www.anwb.nl/webwinkel/p/46719/anwb-wateralmanak-deel-2-2021

Les Knooppuntenboekjes sont téléchargeables en format PDF à partir du site internet  www.varendoejesamen.nl ; ils sont aussi
proposés sous forme d’application gratuite dans le cadre du projet Assurons ensemble la sécurité de la navigation.

 

-        Guide nautique Imray « Cruising guide to the Netherlands » par Brian Navin décrit différents itinéraires ainsi que la quasi-totalité des ports, des ponts et des écluses. Mais c'est un ouvrage plus général.